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 Première Intrigue ;; un peu de piment !

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AuteurMessage
Calyope Lopern

Calyope Lopern


Messages : 11
Date d'inscription : 02/05/2009

Première Intrigue ;; un peu de piment ! Empty
MessageSujet: Première Intrigue ;; un peu de piment !   Première Intrigue ;; un peu de piment ! EmptyMar 5 Mai - 22:32



    Première Intrigue ;; un peu de piment ! Img-0251573xmdr Première Intrigue ;; un peu de piment ! Xmas1




    Matala, le 21 décembre 2008



    Je m’appelle Clémence. Clémence Juliana Ortinson. Vous ne me connaissez pas et pourtant je suis bien réelle. Mon histoire n’est pas habituelle. Je suis loin d’être comme les autres. Et pourtant je les côtoie tout les jours, ces autres. Ils ne me remarquent peut-être pas, mais je suis bien là. Dans les couloirs de cette stupide école que j’ai intégrée bien contre ma volonté.


      « Tu verras cette université est génial ! Et puis c’est ton rêve ! Tu as toujours rêvé d’être célèbre. Comme toutes les jeunes filles d’ailleurs ! »


    Non maman, ça c’est ton rêve. Pas le mien. Et combien de fois vais-je devoir répéter que je ne suis pas comme les autres ? Maman m’écoutes tu seulement ? Tu as toujours fait semblant avec moi. Semblant de ne pas savoir que personne ne m’a jamais apprécié, que je n’ai jamais eu d’ami, que personne ne me voit, ne me regarde, s’intéresse à moi. Tu m’as toujours dis que tout ça changerais avec le temps, que tout finirais par s’arranger. Mais quand ? Maman j’ai vingt ans aujourd’hui et rien ne s’est arrangé. Ma vie se dégrade de jours en jours. Hier, je me suis faite bousculée par l’une des stars de l’équipe de basket. Es que tu crois que quelqu’un m’a aidé à me relever maman ? Non, ils m’ont tous regardé et ont rit. Ils m’ont prit pour une nouvelle. Une petite cruche qui n’a pas l’habitude du monde et qui tente de s’intégrée. Alors que je suis là depuis trois ans. Trois longues années à les supporter. A les supporter tous. J’en ai marre maman, j’en peux plus. Tu le sais très bien, même si tu refuse de l’avouer, j’ai déjà faillit mourir par deux fois. Et tu le sais, ce n’était pas un accident. Je le voulais. Oh j’en rêvais. Que ces médicaments aient pitié de moi la première fois, que ce train m’écrase la deuxième. Mais par je ne sais quelle malchance, mes tentatives ont échouées. Et c’est encore pire depuis. Tu me regarde avec tes yeux pleins de tristesse, de colère. Ma sœur est dégoutée rien qu’en m’approchant et mon père ne me parle même plus. Vous étiez les seuls pour qui je comptais un peu. Vous étiez les seuls à qui j’aurais surement manqué un peu, au début. Mais maintenant il n’y a plus rien. Oh maman tu le sais, avoue le pour une fois, je suis seule et mal aimée. Même par ma famille. J’aimerais beaucoup que ça change, croit moi, j’ai essayé de changer les choses. Mais aucune de mes tentatives n’ont réussit. Tu te souviens de l’année où j’ai voulut rentrer dans une confrérie de fille bon chic bon genre ? Tu sais, cette confrérie dans laquelle Clémentine est la reine des abeilles ! Rappelle-toi de ma réaction à mon retour de l’école maman. Même si ma sœur avait essayé de m’aider, personne n’avait voulut de moi !

      « Mais tu es folle Clém’ ! Ca dans notre clan ? Mais ça va pas ou quoi ? Ecoute on se fiche que ça soit ta sœur, il n’est pas question qu’elle fasse partie des notre. »

    Leurs paroles avaient été blessantes, mais le regard désolé et triste de Clémentine n’avait fait qu’empirer les choses. Elle ne savait plus où se placer. Défendre sa sœur et perdre l’appuie de ses amies ? Descendre de son statut de princesse pour arriver à celui de sœur d’un immonde truc ? Surement pas ! Et j’imagine que j’aurais fait pareil à sa place. J’ai courut, sans attendre leur réponse. Courut me réfugier dans tes bras à pleurer de longues heures. Mais pourquoi suis-je autant à l’écart ? C’est justement la question que je me pose tout les jours. Soyons honnêtes, je ne suis pas repoussante, j’ai un physique agréable, le même que ma sœur qui a tant de succès. Je ne suis peut-être pas super ouverte aux autres et je n’ai pas le dialogue facile, mais quand même ! Es que j’ai mérité d’être autant ignoré ? D’être continuellement seule ? Je ne crois pas. Tu comprends maman, je suis comme les autres au fond. Alors pourquoi tant de distinction ? Moi qui appréciait d’être différente, je me demande maintenant si être comme les autres n’est pas la meilleure solution pour s’intégrée. Il faut être rentré dans une case, faire partit d’un groupe, d’une confrérie. Avoir des amis, des ennemis et un petit ami. Classer tout ça par ordre de préférence

      « Elle c’est ma deuxième meilleure amie, et lui ben c’est mon ex préféré ! »

    Ah qu’es que je donnerais pour avoir un seul ami, je n’aurais pas besoin de le classer, il serait l’unique. Tu vois maman, ma vie est loin d’être belle comme tu me l’avais promis il y a déjà quelques années. Mais je ne t’en veux pas à toi, ce n’est pas ta faute. Pas du tout. Mais tout va changer maman ! Je te le promets, je fais tout pour que ça change. Tu vois, ce matin j’ai rencontrée une jeune fille. Elle est là depuis trois ans. Comme moi. Et pourtant je ne l’avais jamais vu. Elle est très sympa maman. On a parlé pendant plus d’une demi-heure. Ca devait faire plus de quatre ans que je n’avais pas parlé aussi longtemps. Maman elle me l’a dit. Elle m’a dit qu’elle était comme moi. Elle m’a même dit que nous n’étions pas seules. Elle m’a dit que toutes ces personnes invisibles aux yeux des autres formaient même un club. Une confrérie. Oh maman si tu avais été là quand elle m’a dit ça. J’ai sauté de joie. J’étais comme une petite folle, j’aurais fait n’importe quoi pour en savoir plus. Mais il y a eu la douche froide.

      « Je suis désolé Clémence, mais je ne pense pas que tu puisses faire partit des nôtres. Tu comprends, c’est à cause de ta sœur. Tu vas lui en parler, alors que notre groupe doit rester secret. »

    Tu te rends compte ? Une fille comme moi, qui me comprend, mais qui me rejette à cause de ma sœur trop connue. C’est trop dur maman j’espère que tu pourras me comprendre. Cette lettre, c’est surement le dernier signe que tu auras de moi. Je ne serais peut-être même plus là quand tu la recevras. On ne parlera pas de moi, au fond personne ne me connais, mais je tenais à t’expliquer. Tu es surement la personne pour qui je compte le plus. Pour qui je compte un peu. J’ai déjà tout préparé. J’ai ce gros couteau à mes côtés. Je te passe les détails maman, je suis sure que tu comprendras. Je vais aller poster cette lettre, je retournerais dans ma chambre d’étudiante, celle où tu as tenue que j’aille. Où tu as cru qu’il serait plus facile pour moi de vivre. Et pour la troisième fois maman, je tenterais d’en finir avec toute cette injustice. Crois moi cette fois je vais réussir. Et bien, je te dis adieu maman. Sache quand même que je t’ai toujours aimé malgré tout. Comment rejeter la seule personne qui m’a porté le plus d’intérêt ? Ne pleure pas pour moi, oublie moi tout simplement.




    Première Intrigue ;; un peu de piment ! Img-150157xyf2r Première Intrigue ;; un peu de piment ! I18



    Je m’appelle toujours Clémence, et dans quelques minutes, je serais morte. Enfin.




    « Il y a deux semaines, Olivia Ortinson recevait une étrange lettre de sa fille. Ce n’était pas dans les habitudes de Clémence d’écrire. Elle était plutôt le genre de fille à prendre son téléphone ou tout simplement à rendre visite par surprise. Mais soyons logique, on ne rend pas visite à quelqu’un pour lui dire qu’on veut se suicider. Qu’on va se suicider. Clémence était une jeune femme de seulement vingt ans rejetée par la société. Elle faisait partie de la même école que nous, avait un potentiel énorme et pourtant … Aujourd’hui je m’en veux. Je regrette sa perte. Déjà deux semaines qu’elle est partie et pourtant je continue de pleurer tout les soirs. Il est clair que je suis responsable de la décision de ma sœur. J’ai toujours été quelqu’un d’extravertie, ouverte aux autres et souriante. Tout le monde m’a toujours connue. La plus part des filles veulent être mes amies et les garçons rêvent de sortir avec moi. Enfin c’est ce qu’on m’a dit. Bref, il est clair que mon image a été imposante pour elle. Elle qui était tout l’opposé de moi au niveau du caractère. Elle aurait mérité mieux, elle aurait mérité d’être connue, d’avoir des gens sur qui compter et de ne pas se sentir continuellement seule. Mais il y a autre chose je le sais. C’est à cause de sa maladie. De ses crises. L’épilepsie, qu’elle belle saleté. Oui, ma chère sœur, ma moitié, ma jumelle était atteinte d’épilepsie. Cette maladie si courante et pourtant si effrayante. Il lui avait suffit d’une crise en CE1 pour que tout le monde se méfit d’elle. A cet âge là, on pouvait comprendre le rejet des autres enfants, mais à nos âges, c’est juste inacceptable ! Croyez moi, cette maladie est autant douloureuse pour les malades que pour ceux qui en voit l’action. Vous devez vous en souvenir, à notre premier jour ici, elle avait aussi fait une crise. Es ce pour ça que vous l’avez ignoré ? Ou pour son effacement ? Quoi qu’il en soit je veux que ça change ! On ne se rend pas compte du désespoir des autres tant qu’il ne nous a pas touché. Mais aujourd’hui je sais à quel point ma sœur souffrait d’être seule. Je sais aussi qu’il y’a cette confrérie, celle d’élève comme elle. Aujourd’hui, je vous l’annonce, les choses vont changer pour eux. J’ai décidé de créer un nouveau groupe. En plus, pas de remplacement, mais en supplément. Vous y êtes tous les bienvenus, tous ceux de tous les horizons de cette université. J’ai déjà réunit six personnes autour de ce projet, et croyez moi, ça n’est pas près de s’arrêter. Il est temps que les gens se mélangent. Vous ne croyez pas ? »




    Avec un mélange de larmes et de sourire sur le visage, Clémentine Ortinson descendit de la grande estrade de la salle de réunion. Nous étions le 5 Janvier 2009, jour de rentrée. Elle avait réussit à convaincre le directeur de l’université de la laisser faire un discourt en mémoire de sa sœur et pour sensibiliser les élèves à cette cause qui lui tenait maintenant tellement à cœur. Elle n’abandonnerait pas, jamais, pour sa défunt sœur, elle réunirait le plus de monde possible. Comme d’habitude elle avait pu compter sur l’appuie de ses six grands amis pour ce projet et comptait bien le mener à terme. Il fallait bien qu’un jour les élèves apprennent à se connaitre tous ! Des papiers rouges étaient distribués dans les rangs. Des copies de la lettre de Clémence ainsi qu’un trac pour le nouveau groupe. Il fallait que tout le monde soit au courant.



© melenagold ; Corpse Heart ; PAPERWEIGHT
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